Après plus de trois ans d’existence, WALLSTRIP s’est enfin décidé à sortir du territoire métropolitain pour ouvrir récemment sa première succursale d’outre-mer sur l’île de Mayotte. Le comité administratif, composé de Stéphane Girod, François Bonardo et Frèd, s’est donc rendu sur place du 27 mai au 1er juin 2009 pour recruter une main d’oeuvre locale et superviser le lancement de la production de strips.












    Arrivée à l’aéroport de Dzaoudzi. Un accueil digne de chefs d’états est réservé à notre équipe ainsi qu’aux auteurs Lewis Trondheim, Téhem, Horne et Jean-Louis Tripp venus apporter leur soutien à l’implantation du nouveau centre Wallstrip.

    Le soir, un spectacle de deux heures et demie de danses et de chants traditionnels était offert aux ambassadeurs du strip.





Avant de se lancer pleinement dans la mise en place d’une structure de production de strips, Les trois administrateurs en mission ont pris le temps de s’acclimater à leur nouveau milieu et de réfléchir posément à leur stratégie à travers diverses activités.


Ici, le comité Wallstrip s’adonne à la méditation face aux immenses baobabs, symboles de puissance, de sagesse et de longévité.







En compagnie de Téhem, Ils décident de réfléchir plus profondément aux notions de «société» et «d’esprit d’entreprise» en partant observer le comportement de la faune sous-marine.
























Puis c’est lors d’une réunion avec Charles Masson, auteur de «Droit du sol» chez Casterman, que les membres de Wallstrip ont pu saisir dans toute leur compléxité les tenants et les aboutissants de la société mahoraise.













Pour terminer sa série d’activités initiatiques, Wallstrip a mené ses futurs cadres dans une longue marche sous un soleil de plomb autour du lac Dziani, ancien cratère volcanique, afin de renforcer l’esprit d’équipe mais aussi pour abandonner sur place les maillons faibles.



    Après cette série d’expériences mystiques et de rencontres formatrices, les administrateurs de Wallstrip ont pu enfin libérer leur soif de productivité en inaugurant officiellement leur succursale mahoraise.
    Au terme d’une journée d’entretiens, une équipe d’hôtesses est constituée, bien plus efficaces et moins exigeantes que celles embauchées en métropole.


    Des centaines de personnes ont répondu à l’appel d’offre lancé par notre entreprise. Par souci de dynamisme et de rendement, et grâce à un système judiciaire corruptible, ce sont essentiellement des enfants qui constituent la nouvelle main d’oeuvre de Wallstrip. La production locale est d’autant plus particulière : colorée et décomplexée.












    Après 5 jours de production, plus de 500 strips ont été enregistrés, ce qui laisse envisager un rendement annuel tout à fait compétitif.
    Le comité administratif prend le chemin du retour avec le sentiment d’avoir misé sur la bonne région.
    L’expansion de Wallstrip à l’échelle internationale ne fait que commencer...



Wallstrip tient à remercier ses hôtesses Fatimati, Zalifa, Zoubayda, M’bouéni, Sophie, Djouhari et Hadidja, mais également Charles et Juliette pour leur «intervention», Rachel pour son rôle improvisé d’aide à domicile, Sonya pour sa gentillesse et sa disponibilité et bien sûr Maryno, organisatrice de choc et de charme, dynamique, positive, conductrice de camion, négociatrice, voisine sympa, restauratrice, prêteuse de scooter et de médicaments pour la toux... etc.